Mesurer et réduire l'empreinte carbone de votre entreprise

15 min
24 janv. 2024 17:26:56

Qu’est ce qu’un Bilan Carbone® ?

Définition

Un Bilan Carbone® selon la norme développée par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) permet à toute entreprise de quantifier l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre (GES) qu'elle a généré sur une année.

Le bilan carbone constitue le premier pas vers une approche environnementale solide pour les entreprises. 
 
En effet, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à s’engager dans une démarche environnementale, que ce soit pour anticiper de futures réglementations ou bien montrer qu’elles sont engagées dans la lutte contre le réchauffement climatique.
 

Pourquoi mesurer son empreinte carbone ?

  • D’un point de vue environnemental, les entreprises ont une responsabilité face au changement climatique. Le GIEC (groupe intergouvernemental d’expert pour le climat) alerte sur les répercussions du réchauffement climatique sur nos civilisations. Pour limiter le réchauffement à 1,5 degré par rapport à l’ère pré industrielle, comme prévu dans l’Accord de Paris, les particuliers et les entreprises doivent prendre les mesures nécessaires pour réduire leurs émissions et contribuer à la neutralité carbone globale.

  • Du point de vue de la performance d’une entreprise, la prise en compte de la question climatique est centrale. En effet, plus une entreprise est exposée aux risques climatiques ou dépend de ressources énergétiques soumises aux variations de prix et aux difficultés d’approvisionnement, plus elle s’expose fortement aux conséquences des aléas climatiques sur sa profitabilité.

  • Enfin, de plus en plus d’entreprises mesurent leur empreinte carbone parce qu’elles sont visées par les réglementations croissantes en matière d’environnement aussi bien à l’échelle européenne que nationale. Vous trouverez le détail de quelles entreprises sont soumises à la réglementation dans notre article dédié.  Chez ClimateSeed, notre expertise et notre outil de mesure des émissions GEMS (GHG Emissions Management Software), vous permet de réaliser votre bilan GES en toute conformité.

→ Outre ce triptyque principal, il existe d’autres raisons pour lesquelles elles ont intérêt à calculer leur empreinte carbone.

Comme nous l’avons souligné, il est impossible de développer un plan de réduction efficace sans d'abord déterminer la quantité et les causes des émissions de CO2 en question. La première étape est donc d’identifier ses propres sources d’émissions pour pouvoir les réduire. Une fois celles-ci identifiées, il existe une multitude d’actions permettant de réduire l’impact environnemental d’une entreprise.

Qui est concerné par le bilan carbone ?

Aujourd'hui, de plus en plus d'entreprises sont concernées par la réalisation d'un bilan carbone. La réglementation en vigueur et à venir oblige certaines entreprises à faire cette analyse. D'autres décident de la faire à la demande de leurs clients ou investisseurs. 

La nouvelle directive européenne relative aux rapports sur le développement durable des entreprises (CSRD) obligera à partir du 1er janvier 2025 les entreprises de plus de 250 salariés à réaliser un bilan carbone. Cette directive européenne constitue une étape nécessaire pour faire des droits environnementaux et des droits de l'Homme un impératif commercial et pérenne.

Prenez contact avec ClimateSeed pour en savoir plus sur la réalisation de votre bilan carbone et sur les évolutions réglementaires qui sont susceptibles de vous concerner !

Comment réaliser un bilan carbone ?

Pour réaliser un bilan carbone, il est nécessaire de choisir une méthodologie, définir un périmètre de mesure de l'empreinte carbone, comprendre quelles données doivent être collectées et savoir les convertir en émissions de gaz à effet de serre.

 

Quelle méthodologie choisir pour mesurer son empreinte carbone ?

Pour mesurer l’empreinte carbone d’une entreprise, il existe 2 principales méthodologies. 

GHG Protocol

Le GHG Protocol est la méthode la plus utilisée et reconnue à l’international. Elle a été développée en 1998 par le World Business Council For Sustainable Development (WBCSD) et le World Resources Institutes (WRI). Elle prend en compte les émissions de 6 différents gaz à effet de serre principaux (Le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), Hydrofluorocarbure (HFC),  Protoxyde d’Azote (N2O), Perfluorocarbure (PFC), et l’Hexafluorure de Soufre (SF6)). Le GHG Protocol répartit les émissions en 3 scopes.
 

Bilan GES (ou BEGES Réglementaire)

Le BEGES réglementaire est une méthodologie française qui répartit les postes d’émission en 6 catégories :
 
1. Émissions directes de GES
2. Émissions indirectes associées à l’énergie
3. Émissions indirectes associées au transport
4. Émissions indirectes associées aux produits achetés
5. Émissions indirectes associées aux produits vendus
6. Autres émissions indirectes
 
Le choix de la méthodologie dépend du besoin de l’organisation, du périmètre qu’elle souhaite prendre en compte dans son bilan et de comment elle souhaite exploiter les résultats.
 
Chez ClimateSeed, notre solution SaaS est entièrement conforme aux normes françaises et internationales (Bilan GES réglementaire, GHG Protocol Corporate Standard). Pour en savoir plus, cliquez-ici.
 

Les périmètres à prendre en compte

Trois périmètres doivent être pris en compte pour un bilan carbone. Ils permettent de déterminer avec l’entreprise, quelles émissions seront considérées dans la mesure. 
 
En d’autres termes, il faut définir ce que l'entreprise souhaite inclure et fixer les limites de l’analyse.
 
Voici les 3 périmètres en question :
 
Périmètre Temporel : Il correspond à la période sur laquelle l’entreprise souhaite mesurer son empreinte carbone. Très généralement, la mesure se fait pour les 12 mois de l’année précédente, afin de disposer de toutes les données. 
 
Périmètre Organisationnel : Il correspond aux différents sites, installations, bâtiments à prendre en compte. Est-ce que l’entreprise souhaite mesurer l’empreinte carbone de ses sites dans plusieurs pays, par exemple.
 
Périmètre Opérationnel : Il correspond aux postes d’émission liés à ces différents sites, installations et bâtiments. Les différentes méthodologies répartissent généralement les postes d’émissions en 3 scopes.
 

Comment répertorier les données à collecter ? L'exemple des scopes 1, 2 & 3 du GHG Protocol


Les trois scopes permettent de catégoriser les émissions de gaz à effet de serre en différents postes d’émission.

Scope 1: Émissions directes liées à l’activité de l’entreprise. Il s’agit, par exemple, des émissions liées à la flotte de véhicules détenues par l’entreprise. Il peut également s'agir d'émissions provenant des processus industriels. 

Scope 2 : Émissions indirectes causées par l'achat d'énergie par l’entreprise. Cette énergie se présente généralement sous la forme d'électricité, de chaleur ou de vapeur.  

Scope 3 : Émissions indirectes provenant d’activités extérieures aux opérations de l’organisation. Ces émissions correspondent, par exemple, aux biens ou services achetés (notamment via le carburant émis pour leur transport), à la gestion des déchets, aux déplacements des employés entre leur domicile et leur lieu de travail, aux voyages d'affaires, etc. 


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Figure 1 : Les scopes 1, 2 & 3
Source : ClimateSeed

La collecte de données pour les émissions du scope 3 est la plus complexe, car ces données proviennent de sources que l’entreprise ne contrôle pas. Il faut donc impliquer de multiples parties prenantes pour les collecter. Les émissions du scope 3 ne sont pourtant pas à négliger, car elles représentent souvent une proportion significative de l'empreinte carbone d'une entreprise - parfois jusqu'à 90%. 


Une fois le périmètre opérationnel déterminé, il faut récolter les données liées aux différentes sources d’émission de l’entreprise. Les données doivent être collectées sur une période de temps précise (généralement sur un an) et peuvent être collectées via deux approches différentes : l’approche monétaire et l’approche physique. 

La collecte de données : Approche Monétaire et Approche Physique

Il existe deux approches pour collecter les données d’activité d’une entreprise : l’approche physique et l’approche monétaire. Ces deux approches permettent de convertir les données d’activités de l’entreprise en tonnes équivalentes CO2.


 Approche  physique

Toutes les autres données qui sont récupérées par une saisie intuitive et collaborative (par exemple, un nombre de kilomètres).

 Approche  monétaire

Données d’activités récoltées à partir de données financières ou comptables de l’entreprise (par exemple, un montant en Euros). Ces données sont généralement regroupées dans le grand livre comptable.



Ces deux approches se complètent : l’achat de services ne peut être traité en général que via l’utilisation de ratios monétaires ; ceux-ci ne sont en revanche pas pertinents pour la prise en compte des émissions d’un trajet en avion dont le prix n'est pas proportionnel à la distance.


Une fois les données collectées, il faut les exploiter pour obtenir son bilan carbone.


Comment convertir les données en émission de gaz à effet de serre ?

Pour calculer les émissions de gaz à effet de serre associées à chaque activité commerciale, il faut convertir les données recueillies en utilisant ce que l'on appelle un facteur d'émission.

Il s'agit d'une valeur représentative qui permet de convertir les données d’activité récoltées en émissions de gaz à effet de serre.

Voici le calcul :

Données x facteur d'émission = émissions de gaz à effet de serre

Ces facteurs d’émission sont accessibles dans des bases de données publiques ou privées, souvent spécifiques à un pays ou à un secteur d’activité. (DEFRA, EcoInvent, IAE ou Base Carbone® en France)

Il est important de noter que les facteurs d’émissions peuvent varier d’un pays à l’autre, par exemple le facteur lié à l’électricité varie en fonction du mix énergétique du pays. Ainsi la localisation de l’entreprise est à prendre en compte lorsque l'on mesure l’empreinte carbone de celle-ci.

Puis-je mesurer moi-même les émissions ?

Une entreprise peut décider de mesurer son empreinte carbone en interne, ou d’externaliser l’exercice chez un prestataire spécialisé.

Il est conseillé de travailler avec des experts pour s’assurer de la véracité et de l’exactitude des résultats et pour obtenir des rapports vérifiés par un tiers de confiance et exploitables par les investisseurs et les clients. Externaliser la mesure permet de limiter au maximum les risques réputationnels et accusations de greenwashing. Par ailleurs, de par leur expérience, les consultants seront plus à même de guider une entreprise dans ses actions de réduction, et donc sa décarbonation.

Décarboner son activité

J’ai fait le bilan carbone de mon entreprise. Et après ?

Une fois le bilan carbone finalisé, on l’analyse pour déterminer les priorités de réduction, c’est-à-dire qu’on tente de déterminer comment cibler ses efforts de réduction d’émissions de GES. Ces potentiels leviers d’action vont permettre de développer un plan de réduction

Une question se pose alors : comment établir un plan de réduction efficace et compatible avec l’activité et le budget de votre entreprise ? Plusieurs critères, comme le pourcentage d’émissions de GES à réduire, les scopes à cibler ou la durée sur laquelle agir, sont à prendre en compte dans ce plan. Chez ClimateSeed, nos consultants sont à votre disposition pour définir ces critères prioritaires. Nous vous invitons également à lire notre article qui vous donne des conseils pour réduire facilement votre empreinte carbone.

Mais avant d’établir un plan, il faut se fixer un objectif !

Se fixer un objectif au niveau de son entreprise

Au niveau d’une entreprise, se fixer un objectif, ainsi que des actions de réduction claires et précises, est crucial mais peut être complexe. Pour bien définir les objectifs de réduction, l’initiative SBT (ou SBTi) a développé ce qu’on appelle des «science-based targets». Ce sont des recommandations de trajectoires de réduction d’émissions de GES. Elles sont quantifiables, mesurables sur le long terme et alignées avec la science du climat la plus récente. 

sbti_low_res_logoElles se basent sur l’Accord de Paris, adopté en 2015. En d’autres termes, elles sont fixées avec l’objectif de limiter le réchauffement climatique à +1.5°C par rapport à l’ère pré-industrielle. (NB: les alignements inférieurs aux +2°C ne sont plus acceptés depuis juin 2022).

Elles sont notamment définies en fonction de plusieurs paramètres :

  • Durée d’application : pour les science-based targets de moyen terme, les objectifs de réduction doivent être atteints d’ici 2030. Pour les Net-zero targets, anciennement appelés les science-based targets de long terme, ils doivent être atteints d’ici 2050. La Net-zero target d’une entreprise est l’agrégation de ses science-based target de long terme.

  • Scope des émissions : pour le scope 1 et 2, les science-based targets de moyen terme doivent couvrir 95% des émissions d’ici 2030. Dans le cas du scope 3, c’est deux tiers des émissions qui doivent être couvertes d’ici 2030.

Maintenant que l’objectif a été fixé, il faut établir une stratégie pour l’atteindre.

Établir son plan d’action : comment s’y prendre ?

La stratégie environnementale des entreprises suit généralement le schéma «Mesurer-Réduire-Contribuer» (NB : contribuer était autrefois la même chose que compenser). La contribution carbone consiste à financer des projets de réduction des émissions (ex : gestion de forêts et des sols, installation de sources de production d’énergie renouvelables) au-delà de sa chaîne de valeur. Ce triptyque permet à l’entreprise de participer à la neutralité carbone mondiale.

Pour définir ce plan, les étapes suivantes sont nécessaires :

  • Une co-construction du plan d’action avec vos parties prenantes les mieux placées pour connaître l'activité et ce qu’il serait envisageable de faire, tant d’un point de vue gouvernance que d’un point de vue technique. Cela se mesure en terme de :

➡️ L’importance des émissions de GES : Est-ce que mon action permet une réduction significative ?

➡️ La facilité d’action : Est-ce que mon action nécessite un investissement (en termes de gouvernance, de technique, de coûts) important ?

 

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Figure 2 : Comment prioriser ses actions de réduction?
Source : ClimateSeed

 

  • Une quantification précise des actions de réduction en prenant en compte leur interdépendance éventuelle.
  • Une planification de la mise en place (avec détermination d’un calendrier, d’un responsable, d’indicateurs de suivi etc.).
  • Une mise en place avec éventuellement ajustement de la stratégie et des objectifs au fur et à mesure.

Agir puis documenter ses actions de réduction

Lorsqu’une entreprise entreprend des actions concrètes, il est important de les documenter. Ce processus est nécessaire à plusieurs titres :

  • Évaluer et monitorer sa performance en termes de réduction par rapport à la trajectoire de réduction définie au préalable.
  • Ajuster ses actions de réduction si celles-ci sont insuffisantes pour atteindre la trajectoire désirée. 
  • Démontrer un degré élevé de transparence vis-à-vis de ses parties prenantes (les investisseurs et les clients font toujours plus attention à cet aspect).

Lorsque vous travaillez avec des consultants spécialisés (comme ceux disponibles chez ClimateSeed), il est impératif d’exiger un rapport officiel détaillant (1) la manière dont les émissions de GES ont été calculées, (2) la trajectoire de réduction prévue et (3) le calendrier d’achèvement des objectifs.

Ce document peut alors être utilisé pour communiquer avec vos investisseurs, clients et le régulateur.

En plus de rapports officiels, des ONG spécialisées ont également mis en place des initiatives vous permettant de signaler votre propre action climatique (et de vous faire noter !).

Le tableau de bord de l’initiative SBT  (SBTi)

L’initiative SBT permet aux entreprises qui se sont engagées auprès d’elle d’avoir un suivi consultable par tous en ligne de leurs actions de réduction. Si l’initiative SBT valide l’objectif de réduction de l’entreprise, elle suivra alors avec attention ses progrès pour atteindre son objectif.

Sur le site de la SBTi, on trouve un tableau de bord récapitulatif qui permet de visualiser les entreprises qui se sont engagées, celles qui se sont fixées des science-based targets et celles qui ont déjà atteint certains de leurs objectifs.

Le Climate Change Questionnaire du CDP

Le CDP, anciennement le Carbon Disclosure Project, a pour but d’accroître le degré de précision et de transparence de l’information relative aux émissions de GES et à l’impact environnemental des entreprises et des institutions publiques. 

Via son Climate Change Questionnaire, le CDP récolte des informations relatives à l’impact des organisations. Il stocke ensuite ces informations dans leur base de données environnementales (l’une des plus grandes au monde !) et les divulgue en ligne. Cela a pour effet d’inciter les entreprises et les institutions publiques à davantage s’engager en faveur du climat.

Le scoring du CDP

Plus récemment, le CDP a mis en place un système de notation plus simple de compréhension. 

Suivant la même logique que celle du Nutri-score, le CDP a mis en place un système de scoring pour noter l’impact environnemental des entreprises et des organismes d’État.

Les notes vont de D à A, avec en plus une note F pour les entreprises initialement répondantes mais qui finalement refusent de se plier à l’exercice. Cette note vient résumer le positionnement environnemental de l’entreprise. 

Nos consultants sont à votre disposition si vous souhaitez effectuer une simulation de notation pour votre entreprise. 

Pour décarboner son activité, il faut donc définir des objectifs de réduction, un plan pour les atteindre et documenter ses résultats.

 

La directive CSRD de l'Union Européenne

Entrée en vigueur au sein de l’Union européenne (UE) en janvier 2024, la Corporate Sustainability Reporting Directive  (“CSRD”) représente un élargissement significatif du périmètre de reporting extra-financier obligatoire des entreprises au sein de l’Union Européenne.

L’application des règles démarrera entre 2024 et 2028 :

  • À partir du 1er janvier 2024, pour les entreprises d’intérêt public de plus de 500 employés, déjà soumises à la directive sur la publication d’informations non financières, la publication des rapports est attendue en 2025 ;
  • À partir du 1er janvier 2025, pour les grandes entreprises qui ne sont pas actuellement soumises à la directive sur la publication d’informations non financières (de plus de 250 employés et/ou 40 millions d’euros de chiffre d’affaires, et/ou 20 millions d’euros d’actifs au total), la publication des rapports est attendue en 2026 ;

  • À partir du 1er janvier 2026, pour les PME et autres entreprises cotées en bourse, les rapports devant être remis en 2027. Les PME peuvent choisir de ne pas participer jusqu'en 2028.

Pour plus d'informations sur cette directive, n'hésitez pas à télécharger notre guide ou à nous contacter.

Comment ClimateSeed peut vous aider dans le calcul de votre empreinte carbone ?

ClimateSeed est en mesure de vous accompagner dans la mesure et la réduction de votre empreinte carbone (bilan GES). Nous fournissons un outil digital de pointe pour mesurer et réduire votre empreinte carbone conformément aux normes de comptabilisation des GES (GHG Protocol et BEGES) et aux objectifs scientifiques (SBTi). En plus de notre plateforme, nos experts en stratégie bas carbone peuvent vous guider tout au long du processus.

Les principaux secteurs que nous couvrons sont : la pharmacie, l'hôtellerie, le luxe, le transport, l'événementiel, la banque, les cosmétiques, le textile et les services. Depuis notre lancement en 2018, 200 organisations nous ont fait confiance. 

Mesurer votre empreinte carbone est la première étape d'une démarche environnementale réussie. 

Pour découvrir nos offres, cliquez-ici.

Qu'est il possible de faire pour aller plus loin ?

Contribuer à des projets de réduction des émissions certifiés

Pour soutenir l’objectif de neutralité carbone globale, le GIEC indique qu'il est important pour une organisation d'établir un parallèle entre :

- La réduction de ses émissions dans sa chaîne de valeur
- La contribution à des projets d'évitement

(Source GIEC)

Pour amplifier son impact positif et renforcer son engagement contre le changement climatique, une entreprise peut décider de contribuer dans des projets de séquestration ou d’évitement carbone. 

Pour ce faire, les entreprises achètent des crédits carbone, générés par les projets. 1 crédit carbone équivaut à 1 tonne de carbone évitée ou séquestrée. 

Pour s’assurer de l’impact positif d’un projet, il est important de vérifier que le projet sélectionné est validé par un standard international ou national, et qu’il n’est pas source de critiques ou controverses.

Il existe différentes typologies de projets. Les plus répandus sont les projets de conservation des forêts et gestion des sols.

Au-delà des impacts environnementaux positifs, ces projets présentent également des co-bénéfices, puisqu’ils contribuent aux Objectifs de Développement Durable définis par l’ONU, qui promeuvent l’égalité entre les sexes, l'accès à l’éducation, l'accès à la santé, etc.

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Pour plus d’informations sur la contribution carbone, et mieux comprendre quel projet vous devez sélectionner, accédez à notre guide dédié au sujet.

Impliquer ses parties prenantes

Pour une action climatique plus persistante et avec plus d’impact, il est fondamental d’impliquer vos parties prenantes dans votre démarche environnementale.

La sensibilisation est clé pour inciter un changement de comportement de la part des employés, fournisseurs, etc. Il faut informer ses collaborateurs sur les enjeux climatiques, les former sur les solutions de réduction et les démarches préférentielles à adopter, et les mobiliser régulièrement.

Cette mobilisation peut, par exemple, être faite à travers des ateliers ludiques tels que la fresque du climat, qui se décline en plusieurs thématiques ou via des formations.

Plus l’implication et la sensibilisation des parties prenantes (notamment les employés) est grande, plus elles seront encouragées à modifier leurs choix et à prendre part aux actions de réduction de l'entreprise, par exemple liées à la cantine, aux moyens de transport et au tri des déchets.

Communiquer en interne et en externe

La façon dont une entreprise communique sur son action climatique peut grandement influencer sa perception par les différentes parties prenantes. 

En interne, il est très important de bien communiquer pour impliquer ses collaborateurs. Il faut, par exemple, mettre en avant les différentes actions mises en place pour favoriser leur utilisation (un parc à vélo, des poubelles de tri, etc.).

En externe, pour éviter toute allégation de greenwashing, les entreprises doivent communiquer de façon transparente et détaillée sur leur démarche. Elles doivent expliquer la source de leurs émissions, détailler leurs engagements, avec des valeurs chiffrées réalistes, et les actions à mettre en place. Le suivi des progrès des actions de réduction où des difficultés rencontrées d’année en année témoignent également d’une grande transparence.

Par ailleurs, les terminologies utilisées peuvent aussi avoir un impact. Par exemple, une entreprise ne peut pas être neutre en carbone à son niveau, il faut parler de neutralité à l’échelle globale (Ademe). Il est aussi préférable de parler de contribution au lieu de compensation carbone. Voir notre article dédié à ce sujet.

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